mardi 31 mai 2011

************ CARMEN aux Arènes d'Alès ************ Mardi 5 juillet 2011 à 21h30


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Direction artistique professionnelle, pianiste et musiciens,
Chanteurs (professionnels et lauréats du Concours Jeunes Artistes d’Alès),
Choristes région LR, PACA, musiciens région LR,
Jeunes artistes des Conservatoires d’Avignon, Paris, Montpellier
Avec la participation de Grands Alésiens et Gardois :
choristes, danseurs, figurants, chevaux et cavaliers…

Tarifs :
15 € parterre (chaises)
12 € gradins (non numérotés)
Enfants de -12 ans, entrée libre
Bonne visibilité pour toutes les places. Arènes sonorisées.
Billetterie :
Les SAMEDIS 10h-12h à l'Espace André Chamson Bureau N°1
Les MERCREDIS 10h-12h à l'Office de Tourisme d’Alès, Place de la Mairie
FERIA d’Alès 16h-18h àl'Office de Tourisme d’Alès, Place de la Mairie

REPETITIONS - 11 juin 2011





Note de mise en scène

Cet opéra, cette CARMEN, je l’ai imaginée il y a 20 ans. L’envie de proposer l’opéra à Alès, ma ville natale, a germé depuis 1991, jeune membre de la compagnie du Royal Opera House de Covent-Garden, j’intégrais la troupe et le petit rôle de Manuélita avec Placido Domingo, dirigé par Zubin Mehta, la chorégraphe étant Christina Hoyos. Carmen était joué dans la prestigieuse salle, mais retransmise en direct sur la grande place, où des centaines de spectateurs assistaient, librement, de la terrasse des cafés ou sur des sièges pliables, s’installant dès le matin pour avoir les meilleures places… Pourquoi pas à Alès ?  
Carmen est certainement un des titres des opéras français le plus joué dans le monde. Les airs, véritables tubes lyriques, sont dans toutes les oreilles, et tout le monde connaît l’histoire tragique entre cette cigarière gitane, femme éprise de liberté et d’amour, et Don José, simple brigadier entraîné par la passion, qui le mène au crime. Carmen évoque une débauche de couleurs et de sons, porte ouverte à de nombreuses interprétations. Je voulais retourner à l’essence même de l’ouvrage et pas le détourner ou en faire une foire de couleurs. Cependant, pour être fidèle à l’auteur et au compositeur, notre vision plus universelle conserve l’aspect populaire (sans rien de péjoratif) lié à Carmen, le tout, dans un grand respect musical de l’œuvre, avec les moyens dont nous disposons.

Je n’ai pas voulu reproduire une Espagne folklorique, avec débauche de volants froufroutant au soleil. Les personnages sont complexes, et, ici, le soleil, la vie, la mort, le danger, le risque, se côtoient. L’Acte IV rend toute sa joie et sa vie débordante, mais elle précède la fin brutale de Carmen alors que l’autre exécution se déroule dans les Arènes de Séville.

Carmen devait être chanté par une soprano, ceci imaginé par Bizet, rendant la voix plus légère. On ne peut aborder Carmen sans se référer à la pièce de Mérimée, et la musique de Bizet. Meilhac et Halévy, les librettistes de Carmen, se sont éloignés de la nouvelle. Le sujet naturaliste violent choquait le spectateur de 1875, la nouveauté était indécente. Bizet mourut sans savoir que son opéra serait un succès mondial.

Pour retrouver cette force tragique dépeinte par Mérimée, ce duende «pouvoir mystérieux que chacun ressent et qu’aucun philosophe ne peut exprimer» (Goethe), Bizet et ses librettistes ont façonné des personnages qui marquent le spectateur à jamais : la Vie, l’Amour au pluriel de Carmen, celui, passionné et exclusif de Don José, la raison représentée par Micaëla et la mère, absente et tellement présente, et le destin. Et un héros, malgré lui, Don José, dont le destin tourné d’un regard de braise suffit à faire de lui un déserteur, un coupable… ou une victime. Mais une victime qui préfère don
ner la mort.
CARMEN attire les foules : grands musiciens, mélomanes, experts et néophytes ont tous fredonné les arias les plus connues… Le créer et le présenter à Alès, c’est ouvrir les portes d’un Art qui touche de nombreux publics et prouver que cela est possible. La musique en est le lien, musique, chant, théâtre, danse.
Un grand projet est toujours un événement. Cet événement neutralise toutes les difficultés de communication, puisqu’il rassemble dans un lieu symbolique et mythique : l’arène, quelques artistes professionnels, et ceux qui souhaitent, le temps d’une aventure, apporter leur expérience, ou leur amour de l’Art, du chant, de la musique, à cette histoire.

Annie Corbier

La musique de CARMEN

Théoriquement, Carmen ne DEVRAIT pas fonctionner. Et à l’époque de sa création, de nombreux musiciens compétents et reconnus s’opposèrent avec véhémence à ce qu’il existe. Le problème – comme toujours dans l’histoire musicale française – était son classement dans une catégorie. Il ne pouvait être ‘qu’un’ opéra comique, parce qu’il comportait de la danse et n’était pas supposé présenter un mythe grec ou romain. De l’opéra comique, on s’attendait à ce qu’il traite des sujets légers, sentimentaux ornés de chants et de danses de façon plaisante et peu dérangeante.
Ni le sujet, ni les personnages issus du peuple n’entraient dans cette catégorie. Bizet s’inspira et adapta la nouvelle de Prosper Mérimée, très sombre de par le sujet, et il tira du livret de ses collaborateurs Meilhac et Halévy un mélodrame (un psychodrame dirait-on), de passion humaine intense, qui s’enracinent dans de nombreuses communautés d’hier et d’aujourd’hui.
Ce sont ces liens et points de convergence d’émotion que tout grand artiste et créateur est capable d’isoler et de magnifier. Et, souvent, les plus grands créateurs travaillant sur des formes musicales ou théâtrales trouvent un moyen de transformer un idiome populaire en quelque chose de plus profond. C’est le cas de Georges Bizet et de Carmen. Le compositeur Tchaikovsky avait prédit qu’il deviendrait l’opéra le plus populaire au monde, et même Wagner – le plus intimidant peut-être de tous les compositeurs d’opéras – fut un admirateur enthousiaste de cette œuvre.
A sa Première à Paris en 1875 cependant, Carmen ne remporta pas de succès : ni auprès des critiques, ni auprès du public, horrifiés devant le sujet osé et les personnages ‘dépravés’ ! Certains, plus offusqués que d’autres, demandèrent que la chanteuse jouant le rôle soit traînée devant les tribunaux pour incitation à la débauche.
Quelques mois après la Première, le jeune Bizet, âgé de 36 ans, mourut tragiquement.  Afin de rendre l’œuvre plus commerciale, les éditeurs commandèrent au compositeur - plus dans les normes de l’époque – Ernest Guiraud, d’écrire quelques récitatifs (dialogues chantés à la manière des grands opéras) ; elle serait plus ‘acceptable’ pour le public des habitués. Aujourd’hui, les versions jouées dans les opéras du monde entier comportent des partitions jamais écrites par Bizet.
Pour notre production, nous avons laissé de côté la plupart des récitatives écrites par Guiraud afin de ramener l’œuvre le plus près possible de la version et la conception de Bizet – un mélodrame d’intense énergie émotionnelle, où les mots chantés et les mots parlés ont la même importance, de telle façon, que, nous l’espérons, Bizet aurait approuvée.
Andrew Peggie
Traduction Annie Corbier

L'histoire de CARMEN

Carmen, opéra de Georges Bizet, livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d'après la nouvelle Carmen, de Prosper Mérimée fut crée sous la direction d'Adolphe Deloffre, le 3 mars 1875 à l'Opéra-comique de Paris. D’abord mal reçu par le public et les critiques, il devint l'un des opéras français les plus joués au monde.
L'action se passe à Séville et dans les environs, au début du XIX° siècle. Le prélude est l’un des plus célèbres de l'histoire de la musique: C'est un Allegro giocoso débordant au rythme joyeux et bondissant correspondant au motif de la corrida, entrecoupé d'abord par un petit thème du quatrième acte (où l'alguazil se fait copieusement huer) puis par le motif de la chanson d'Escamillo. Il est suivi immédiatement par un sombre Andante moderato dont le caractère inquiétant et frissonnant marque le thème du destin funeste, il sera joué aux moments clefs de l'opéra (Carmen jette la fleur à José, Micaëla convainc José de partir...) et résonnera à toute volée à la fin du duo final.
Le brigadier don José, en garnison à Séville, subit les avances de la belle cigarière Carmen, une gitane impulsive et volage. Survient Micaëla, sa timide fiancée, porteuse d'une lettre de sa mère lui demandant d'épouser la jeune fille. A la suite d'une bagarre entre ouvrières, Carmen est arrêtée et confiée à la garde de don José. Usant de tout son charme, elle le persuade de la laisser s'enfuir.
Dans l'auberge de Lilas Pastia, on accueille le célèbre torero Escamillo, qui lui fait aussitôt des avances mais Carmen le repousse, car elle attend don José qui, emprisonné pour l'avoir laissée fuir, doit être libéré le soir même… Des contrebandiers proposent à Carmen de les accompagner dans la montagne, où ils ont besoin de ses services. Dès l'arrivée de don José, elle lui demande de la suivre dans cette nouvelle vie. Bien que follement épris, don José hésite à quitter l'armée. Malgré une altercation avec Zuniga, qui croyait trouver Carmen seule par les contrebandiers, le sort de don José est scellé : il doit fuir avec Carmen.
Dans le camp des contrebandiers, en pleine montagne, don José regrette d'avoir déserté, d'autant que Carmen se lasse de lui. Elle consulte les cartes et tire l'as de pique, symbole de la mort. Don José, qui monte la garde, intercepte Escamillo, qui cherche Carmen. Les deux rivaux s'affrontent au couteau mais sont séparés par Carmen. Le toréador les invite tous à sa prochaine corrida à Séville, quand apparaît Micaëla. Elle vient supplier don José de la suivre au chevet de sa mère mourante. Bien que fou de jalousie à l'idée de laisser Carmen, il se résout à partir.
Devant les arènes de Séville, la foule acclame le cortège qui mène Escamillo à la corrida, avec Carmen à son bras. On avertit la gitane que don José n'est pas loin et qu’il a un couteau. Mais elle n'a pas peur et reste seule à l'extérieur des arènes. Don José paraît et la supplie de revenir avec lui. Elle le repousse en lui jetant la bague qu'il lui avait offerte. Tandis qu'on entend les clameurs saluant Escamillo dans les arènes, don José, désespéré, poignarde Carmen et attend, prostré, qu'on vienne l'arrêter.

L'équipe artistique

Direction artistique : Annie CORBIER
Metteur en scène, arrangement des textes : Annie CORBIER
Assistant à la mise en scène : Alain COLAS
Direction musicale : Andrew PEGGIE
Chef de chœur et musiciens : Andrew PEGGIE
Assistant chef de chœur : Frédéric LAURENT de VALORS
Pianiste : Serge PIZZO
 Guitare solo : Bob WANDER
Répétiteurs : Andrew PEGGIE, Frédéric LAURENT de VALORS,
Serge PIZZO
Cuivres, vents, trompette, percussions sous la direction d’Andrew PEGGIE
Chorégraphe et soliste flamenco : Région BASSOLE
Soliste Flamenco : Frédérique ROMESTAN
Chorégraphe et soliste contemporain : Charlotte RIEU
Costumes : Laurence MAGNANELLI
Décors : ELLIPSE
Avec :
Carmen : Gaëlle MALLADA  (mezzo-soprano)  1er Prix Art Lyrique Concours Jeunes Artistes d’Alès 2010
Don José : Bernard ZENDRINI (ténor)
Micaëla : Aurélie LIGEROT  (soprano)  2ème Prix Art Lyrique Concours Jeunes
Artistes d’Alès 2010
Escamillo : Stefano VENEZIA
Le Dancaïre et maître d’armes : Sylvain LAURENT
Frasquita : Solenn BONIL
Mercedes : Sarah TAUPENOT
Lieutenant Zuniga : Romain TOMAS
Lillas Pastia : Alain COLAS
Le Remendado : Clément LAURENT de VALORS
Andrès : Alex COIN
Les choeurs formés avec des membres des chorales d’Alès, Grand Alès, Uzès, Montaren, Le Pin, Nîmes, Saint-Gilles…  
Adolescents et enfants : Grands Alésiens : élèves de la Section d’Art Dramatique
Les Figurants : Grands Alésiens et Gardois.
Les chevaux et cavaliers des ECURIES NEW WAY, Saint Hilaire de Brethmas sous la     direction de François GUYOT
Claude LANGE et sa jument Clio.
Et les bénévoles de : ELLIPSE, Les Amis de l’Art Lyrique, les Chœurs de Encantarello,
Montaren et le Pin
Avec mairie d’Alès Culture et Festivités, Les Arènes du Tempéras à Alès, Espace André Chamson

Direction artistique et m/s - Annie CORBIER

Annie Corbier, auteur, comédienne, reçoit une formation en théâtre à Paris et Londres, en danse et avec la Compagnie Internationale Royal Shakespeare où elle joue ensuite). A Londres, elle suit les cours de théâtre de Barbara Housemann et Cicely Berry, puis  Andrew Wade, coaches de la Royal Shakespeare Company à Stratford Upon Avon. Très mélomane, elle joue dans 9 productions au Royal Opera House de Covent Garden, puis avec la Royal Shakespeare Company (classique et contemporain).

A Londres, elle joue avec la Royal Shakespeare Company, pour qui elle crée, en 1994-1995, le rôle de Sophie Baker dans New England de l'Américain Richard NELSON ; Margaret d'Anjou dans Henry VI et Richard III (La Guerre des Deux Roses) de SHAKESPEARE. Au Royal Opera House, à Covent Garden, : Turandot, Gwyneth Jones, Les Huguenots, Pelleas et Mélisande, Die Frau Ohne Schatten, La Bohême, Tosca (Earl's Court Arena).Carmen (TV, vidéo avec Placido Domingo, Chef Zubin Mehta) ; Glyndebourne Festival Opera : Manon Lescaut.  Elle a joué le rôle d'Hélène (Les Troyennes d'Euripides au Tristan Bates Theatre à Londres). A l’Actors Centre avec Zofia KALINSKA Les Bonnes (Genêt), Noces de Sang, Yerma et La Maison de Bernarda Alba (Lorca) ainsi qu’à des masterclass (Phèdre, Médée) avec Janet SUZMANN.  Rentrée à Paris, elle joue en 2001 son premier rôle de comédie, Madame Dingue, dans Hortense a dit j’m’en fous de Feydeau, avec Michel Galabru dans le rôle principal.
Auteur : Les Miroirs Brisés a été crée au Théâtre Artaud, à l'Institut Français de Londres. L., a été mis en espace au Chorus Hall au Royal Opera House, à Covent Garden avant de recevoir une lecture à Aix-en-Provence. Un livret d'opéra: Oxana. La Reine d'Arles, publiée chez L’Harmattan en 2001; lauréate du Festival International de Radio Phonurgia Nova, diffusée sur Radio France/France Culture ; au Lucernaire Scène Nationale, Paris et Actors Centre,  Londres.
2001-2003 : sa pièce Proust, de Mazarine à Clotilde  au Théâtre Montmartre Galabru, saison 2001, mis en espace au All Saints Centre de Lewes, pendant le Festival de Glyndebourne, obtient à la Sacem (Paris), en  '98 le PRIX ALBERT WILLEMETZ DESTINE A L'AUTEUR, ainsi que le PRIX SPECIAL DU JURY.  2001, sa pièce La Reine d’Arles, lauréate du Festival International Phonurgia Nova, diffusée sur France Culture Radio France ‘Arles Soleil Noir’. Présentée au Lucernaire Scène Nationale à Paris.
En 2007 elle met en scène son premier opéra CARMEN aux Arènes d’Alès, dans le Sud de la France.
En 2009, MADAMA BUTTERFLY. En 2011, CARMEN.
Au cinéma, elle a joué dans des productions britanniques et américaines : Shakespeare in Love, Notting Hill, Onegin, Topy Turvy, Elle a traduit L’Archéologie du Zéro, le scénario du correspondant de guerre Bernard Besserglick et pour la télévision britannique : Colombus, le voyage de Christoph Colomb.   
2004-2006 : Elle écrit et joue en tournée et à l’Opéra de Montpellier Salle Molière : Les Aurores de Sand, avec musique/ pîano et extraits de Beethoven, Schumann, Chopin par Aldo Ciccolini. Reprise 2011.
Son premier roman, LUIGI MARAL est paru en décembre 2006 (Editions L’Harmattan, Paris).
En janvier 2008, son adaptation LA FEMME EN NOIR (THE WOMAN IN BLACK, la pièce  d’après le roman de Susan Hill), présentée à Paris. Metteur en scène Joseph FOWLER, chorégraphe et responsable de la Danse à la Comédie Française.
En 2009 Le Plaisir de Rompre/ Le Pain de Ménage de J.Renard mise en scène Michel GALABRU avec Fabrice Némo. A Paris Studio 77.
2011 : Fouquet, Les Fâcheux ! d’Annie CORBIER avec Michel GALABRU, Oscar SISTO, Annie CORBIER. Créée Cathédrale d’Alès Semaine Cévenole mars 2011.

Direction musicale - Andrew PEGGIE

Andrew PEGGIE, musicien d'origine écossaise, compose, et, depuis plus de vingt ans, est sollicité pour diriger, commenter, organiser, rédiger de nombreux projets et programmes musicaux et culturels, ainsi que des projets liés à l’enseignement de la musique. A cinq ans, il débute le piano ainsi que ses premières compositions. Obtient les 8 grades de piano à 14 ans, ainsi que les premiers diplômes universitaires en musique et techniques d’enregistrement à l’Université de Surrey (B.Mus Tonmeister). En 1990, il fut l’un des 14 sélectionnés des prestigieuses masterclasses de Cameron MACKINTOSH pour le théâtre musical, données par Stephen SONDHEIM à l’Université d’Oxford.
Jusqu’à ces dernières années, il était directeur artistique pour les créations de l’Orchestre Philharmonique de Londres, responsable des projets impliquant un grand nombre de participants ; il est actuellement artiste associé et responsable musical de la compagnie international de créations multi-média Mécanique Vivante (France). Les sirènes musicales se sont déjà produites dans de nombreuses villes en France ainsi qu’à l’étranger lors de festivals ou de manifestations internationales : Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Portugal, Hollande, Brésil, Russie et Australie.
En 2001/02 il conçoit et réalise une série de spectacles multimedia pour la ré-ouverture de la salle de concerts du Dôme de Brighton : Future Ghosts, Fabulous Fauna, Babble et Brighton Muses. Il est conseiller de la compagnie spécialisée dans le son dans l’environnement : Sound Strategies. Récemment conseiller pour des compagnies telles que Unilever, InterContinental Hotels, Schering-Plough, TBWA (publicité) et BrainJuicer (récherche marché). Il est le compositeur et rédacteur principal (développement des textes et du contenu interactif) d’une série de DVD pour Classical Destinations Educational, produit par Bredon Hill Film & TV Productions Pty (Australie).
                L’un des penseurs meneurs en matière d’engagement musical et de la contribution de la musique pour le développement personnel, social et professionnel, ses articles, recherches et dossiers ont été publiés dans de nombreuses revues, et journaux musicaux ; en 2004, il était nommé éditeur consultant pour les cinq volumes de GCSE Composition Book [niveau formation lycée] aux Editions Peters. Consultant ou conseiller pour de nombreuses organisations musicales, y compris le Arts Council (Ministère de la Culture), Youth Music, Music Manifesto, Sound Sense, Schools Proms, Making Music et de nombreux orchestres, festivals et autorités locales. En 1992, Année de la Musique, il est Directeur de la Musique et du Développement de projets musicaux pour la Ville de Birmingham, où il organise 500 séances musicales dans la ville et il fonde l'organisation Sound It Out.
Ses qualités de pédagogue l’ont amené à être invité par les conservatoires nationaux: Royal Academy of Music, Trinity College of Music, Birmingham Conservatoire, Mountview Theatre School et Central School of Speech & Drama.
Aujourd’hui, Andrew partage son temps entre le Royaume-Uni et la France. Il est directeur musical pour la compagnie ELLIPSEProduction (l’opéra Carmen aux Arènes d’Alès et Madama Butterfly à L’Espace La Fare Alais), chef du chorale Encantarello A Chœur Joie et l’Ensemble Euterpe (Uzès).
Projets récents incluent le développement d’une installation sonore unique avec de nouveaux instruments conçus à partir de verre recyclé pour l’International Festival of Glass 2008 (RU) et musique pour une orchestre de 150 trombones pour le Slide Factory European Trombone Festival, 2009 (Rotterdam). Commandé par Saregama Records (Inde), il a fait des arrangements musicaux du répertoire du chanteur Sufi légendaire, Nusrat Fateh Ali Khan, pour orchestre symphonique. Concerts avec l’Orchestre Symphonique de Birmingham à Birmingham, Nottingham et Londres.

CARMEN - Gaëlle MALLADA

 crédit photo : Maxime Ardilouse
Mezzo-soprano
1er Prix Art Lyrique Concours Jeunes Artistes d’Alès 2010




Ses projets: Rosina(Le barbier de Séville de Rossini) Académie lyrique de Vendôme direction Amaury du Closel  - Carmen (rôle titre)  Festival des scènes d'été en Gironde.
Gaëlle Mallada vient d’obtenir le 1er Prix à l’Unanimité au Concours d’Alès 2010.
En 2009, elle remporte aussi le 1er Prix Opéra au Concours International de Béziers.
En 2008, elle obtient le premier prix à l'unanimité au Concours Européen de Picardie présidé par Viorica Cortez et Leontina Vaduva.
Elle commence sa carrière dans les rôles de Sextus et Cherubino (Autour de Mozart) puis elle est Carmen dans la création Si j'osais Carmen adaptée de l'oeuvre de Bizet par la troupe Opéra Bastide. En 2009, elle incarne Mercédès dans Carmen de Bizet au théâtre du Trianon à Paris et sur la Scène Nationale des Gémeaux à Sceaux direction D. Sourisse.
Elle se produit également en oratorio dans La Petite Messe Solennellede Rossini direction E. Lavail, le Gloria de Vivaldi direction B. Dubos, et le Magnificat de Bach orchestre et choeur de l'Université Toulouse le Mirail et le Stabat Mater de Pergolèse à la cathédrale d'Agen, dans le cadre du festival des Nuits musicales en Armagnac.
A l'âge de 7 ans elle débute des études de piano puis de  flûte traversière. Plus tard, elle obtient un premier prix mention Très Bien d'analyse musicale au Conservatoire National de Région de Toulouse. Ce n'est qu'après l'obtention de l'agrégation de musique suivit d'un DEA qu'elle décide de se consacrer exclusivement à sa carrière. Elle intègre alors le Conservatoire National de Région de Bordeaux dans la classe de Lionel Sarrazin.
Gaëlle Mallada est née en 1979 à Bordeaux

MICAELA - Aurélie LIGEROT

Soprano
2ème Prix Art Lyrique Concours Jeunes
Artistes d’Alès 2010
 
Soprano lyrique, Aurélie est dotée d'une voix ample et généreuse qui s'épanouit particulièrement dans l'opéra français et le répertoire vériste. Son agilité lui permet d'aborder des rôles belcantistes et verdiens à la fois aigus et dramatiques.
Avant d'entamer une carrière d'artiste lyrique,  Aurélie passe par l'univers de la danse-contact improvisation, le hip hop et le théâtre de rue. Elle commence son chemin musical au Conservatoire de Bordeaux dans la classe de Maryse Castets, où elle rencontre Lionel Sarrazin avec qui elle se perfectionne actuellement. C'est également au sein de cette institution que naît son amitié avec une dizaine de jeunes chanteurs bordelais, ensemble ils créent la Compagnie Opéra Bastide en 2005. Compagnie qui lui offre son premier grand rôle d'opéra: Pamina. Grâce à cette expérience de troupe , elle développe sa présence scénique déjà naturellement émouvante. Depuis la saison 2009-2010, l'Opéra de Bordeaux lui confie régulièrement des rôles comme Jano dans Jenufa de Janacek ou Leoena dans La Belle Hélène d'Offenbach.
Parallèlement, Aurélie se produit en récital où le lied occupe une grande place notamment Cooke, Mendelssohn, Spohr, Schubert, Schumann, Strauss. Du Devin du Village de Jean Jacques Rousseau à la création contemporaine en passant par les Nuits d'été de Berlioz, Carmina Burana de C. Orff, elle aime rencontrer des écritures variées.
Après avoir obtenu, en 2008, le 2ème prix Opéra au Concours des Amis du Grand Théâtre de Bordeaux, elle est finaliste au Concours des chateaux en Médoc, et lauréate du Concours d'Art Lyrique d'Alès 2010, ce qui lui permettra  d'interpréter sa première Micaëla aux Arènes d'Alès en juillet 2011 diridée par Andrew Peggie et mise en scène par Annie Corbier. Autre projet, un récital mis en scène  autour du cycle de Mélodies sur des poésies juives de Chostakovitch au Théâtre du Pont Tournant en juin 2011.
L'Opéra Théâtre d'Avignon l'accueillera durant la saison 2012-2013 dans le rôle de Jano dans Jenufa de Janacek.

DON JOSE - Bernard ZENDRINI

Musicien autodidacte dès son plus jeune âge, Bernard Zendrini sʼessaye à la guitare, au piano, au saxophone, puis au blues, avant dʼêtre admis au Conservatoire dʼAvignon dans la classe de chant de Marion Sylvestre. Avec elle, il étudie le répertoire lyrique et mélodique et est très influencé par ses qualités dʼinterprète. Il chante en duo avec elle dans de nombreux concerts et dans les Croisières-Opéra de la Compagnie Paquet à travers le monde. Sa voix de ténor lyrique le pousse à interpréter les grands rôles du répertoire: Don José (Carmen), Turridù (Cavaleria Rusticana), Rodolfo (La Bohème).
Depuis 2005, il participe aux soirées Opéra-Bouffe quʼon sert… au Grand Café à Avignon, spectacle quʼil a co-écrit. En 2008, il est Don José dans le spectacle Carmen... de Mérimée à Bizet écrit et mis en scène par Antoine Selva. Il participe également régulièrement à de nombreux concerts : Petite Messe Solennelle de Rossini à Aix-en-Provence, Journées Messian à Avignon, Messe Cum Populo de Petr Eben, Messe Cum Jubilo de Maurice Duruflé... Il prépare à nouveau le rôle de Turridù pour 2012.

Lieutenant ZUNIGA - Romain TOMAS

Romain Tomas est né le 2 Juillet 1987 dans une petite ville du sud de la France, Alès.  Très jeune, c’est dans le théâtre  qu’il fera ses premiers pas et se découvrira une passion pour la scène. Dirigé par Annie Corbier dans l‘adaptation de Roméo et Juliette « Le Pari » (Mise en scène de Elisabeth Ciréfice)  il jouera le rôle de Imré, puis un musicien dans « Le Triangle », et Thibault un jeune américain dans « L’Héritage ».
En parallèle il explore une nouvelle passion, le chant. Il décide de créer une association « les Oxymores » qui proposera divers spectacles liant ainsi théâtre, musique et danse. C’est ainsi qu’il aura l’occasion de présenter ses créations dans le Languedoc auprès d’un public varié. Avec travail et persévérance il participera à un concours de chant qui lui permettra de monter sur Paris et participer à l’émission « Entrée d’artistes » présenté par Pascal Sevran, puis chantera aux côtés de Richard Ross doublure de Daniel Lévi dans « Les Dix Commandements ». Après avoir passé son Baccalauréat Scientifique il intègrera plusieurs orchestres qui lui confirmeront le désir et l’envie de faire de la scène son métier. Il aura le rôle principal dans une comédie musicale « L’Etoile d’Alexandrie » de Jean-Marie Perinet et fera parti de la troupe His Story Hommage à Michael Jackson.
L’association chant danse et théâtre aura été un atout pour pouvoir intégrer une école prestigieuse de Comédie Musicale sur Paris qui réunit ces trois arts.
Très prochainement il participera à l’adaptation française de Sister Act le musical dans le rôle de Monsignor Howard. De retour sur scène avec Annie Corbier, Romain sera Lieutenant Zuniga dans l’adaptation de « Carmen ».

Pianiste - Serge PIZZO


Serge Pizzo est natif d'Ales, ville qui l'a vu grandir et à qui il doit ses premiers pas de musicien (Ecole municipale de musique).Apres une médaille d'or au Conservatoire de Musique de Nîmes et des études de Musicologie à la Faculté de Montpellier, il enseigne-en tant que Professeur Certifié d'education Musicale et Chant Choral- aux collèges Taisson et Bellevue.
Son experience et sa curiosité musicales lui font participer à de nombreux projet artisitiques ponctuels:
des récitals de musique classique dans la region, des stages de chant lyrique en qualité de pianiste-accompagnateur, l'accompagnement de comédies musicales
 (au centre artistique de Calvisson) .Plus recemment, il s'est intégré dans un groupe de Musiques Actuelles en qualité de clavieriste-pianiste.

Charlotte RIEU - Chorégraphe contemporaine et soliste